Interprète : un travail cognitif intense

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Interrogée par des étudiants de Montréal Campus, le journal en ligne des étudiantes et des étudiants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Brigitte Giguère, interprète agréée de l’Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec (OTTIAQ) et directrice à la qualité et à l’éthique au Service d’interprétation visuelle et tactile (SIVET), décrit les qualités requises pour exercer la profession d’interprète en langue des signes.

Ce n’est pas un secret : la profession d’interprète en langue des signes requiert concentration et agilité. Selon Brigitte Giguère, interprète agréée, le travail cognitif effectué par les interprètes est comparable à celui d’un contrôleur aérien. « On doit écouter le message source, le comprendre, le mémoriser, le reformuler puis l’exprimer dans la langue cible, tout ça simultanément », indique-t-elle dans l’édition du 12 janvier dernier du journal étudiant.

Cette profession d’interprète reste très valorisante pour qui veut bâtir un pont communicationnel entre la communauté sourde et les personnes entendantes.

« On ne s’en rend pas compte, mais on a un privilège qu’on ne connaît pas [celui d’entendre], jusqu’à ce qu’on soit face à un bris de communication », témoigne l’interprète agréée.

Photo : Brigitte Giguère, interprète agréée (OTTIAQ)

Source : Montréal Campus

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