S’appuyant sur une étude publiée le 11 juillet par le Journal de l’Association médicale canadienne (JAMC), un communiqué paru récemment sur le site Web de l’Institut Lady Davis de recherches médicales (ILD) relate les lacunes des systèmes de soins canadiens dans l’accueil des migrants ukrainiens. Le manque d’interprètes constituerait une barrière importante.
« Bien que le Canada ait une longue histoire d’accueil et d’intégration de groupes de réfugiés et d’autres migrants en situation de crise, l’arrivée simultanée d’Ukrainiens déplacés par la guerre et de réfugiés d’Afghanistan dans des systèmes de santé mis à rude épreuve par la COVID-19 nécessite un examen des pratiques et des programmes actuels de santé des réfugiés et exige des solutions créatives », écrivent les auteurs de l’étude publiée par le JAMC.
« Ils notent que l’absence d’accès universel aux interprètes et le manque de soutien pour des soins coordonnés entre les services et secteurs de santé sont les principales lacunes du système de santé empêchant la fourniture de soins optimaux à ces populations », rapporte le communiqué de l’ILD.
« Pourtant, des services d’interprètes sont la clé pour arriver à communiquer avec les patients, pour leur prescrire des traitements adéquats et pour s’assurer qu’ils les comprennent », confie pour sa part la Dre Greenaway dans les colonnes de La Presse, aussi professeure de médecine à l’Université McGill.
Cet obstacle à la communication ne touche pas que les Ukrainiens, selon la chercheuse. À l’exception des cliniques destinées aux réfugiés, ces services sont absents de la majorité des établissements de santé canadiens et bloquent l’accès aux soins.
Sources :
- La Presse
- The war in Ukraine and refugee health care: considerations for health care providers in Canada
- Site ladydavis.ca
Crédit photo : Pexels / Oles Kanebckuu
Laisser un commentaire