L’Office québécois de la langue française (OQLF) a présenté, le 28 février dernier, l’étude La qualité du français dans l’affichage public au Québec en 2021. Les résultats sont plutôt encourageants.
Les entreprises québécoises respectent-elles les règles du français dans leur affichage public extérieur? Plus de 10 000 messages, situés généralement dans la vitrine ou sur la porte d’entrée de 2 161 entreprises implantées à Montréal, à Québec, à Sherbrooke et à Gatineau, ont été scrutés à la loupe.
Cette analyse fine a permis d’évaluer les écarts du français écrit en usage au Québec par rapport à la norme et de déterminer si ceux-ci nuisaient à la compréhension du message. Pour mémoire, l’OQLF a le mandat de surveiller l’évolution de la situation linguistique au Québec et d’en faire rapport tous les cinq ans au ministre de la Langue française.
Résultats : seulement 1 % des écarts ont été considérés comme diminuant la clarté du message. Les auteurs de l’étude relèvent que « [les] emprunts à d’autres langues, généralement à l’anglais, représentent 10 % de l’ensemble des écarts relevés dans l’étude ».
À titre d’exemples, l’Office cite l’emploi d’accommodation au lieu de dépanneur, de shipping au lieu d’expédition, de facilité au lieu d’installation ou de happy hour au lieu de cinq-à-sept.
Autres observations : « Dans l’ensemble, les écarts liés à la typographie sont les plus fréquents (33 %). Ils sont suivis des écarts relatifs à l’orthographe (19 %) et à la grammaire (15 %) ».
« La plus forte proportion d’entreprises dont l’affichage ne comporte aucun écart (40 %) se trouve dans la RMR [région métropolitaine de recensement] de Sherbrooke, note l’étude. À l’opposé, c’est sur l’île de Montréal que l’on observe la plus grande proportion d’entreprises dont l’affichage présente au moins un écart (80 %). »
Lire le communiqué.
Photo : Nora Azouz / OTTIAQ
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