C’est officiel : l’OTTIAQ s’est doté d’un comité de veille technologique pour vous aider à demeurer à l’affût des dernières tendances et des outils les plus récents! Ann Marie Boulanger, trad. a., Joachim Lépine, trad. a., Antoine Galipeau, trad. a., et moi-même, Meaghan Girard, trad. a., avons la mission de tenir à l’œil l’offre toujours grandissante de technologies, de tester celles qui pourraient être utiles à nos membres et de fournir des conseils et des astuces.
Mais, pourquoi un autre blogue sur la technologie, alors que l’on trouve déjà tant de contenu pertinent en ligne? Par exemple, on peut compter sur des sites web à contenu technologique comme TechCrunch et Wired pour présenter des rapports et des analyses fiables sur les derniers développements dans le domaine de la science et de la technologie, qui, avouons-le, se caractérise par une prédominance de l’intelligence artificielle depuis novembre 2022. De leur côté, des spécialistes comme Ethan Mollick (One Useful Thing) et Matt Beane (The Wild World of Work) approfondissent les caractéristiques, les possibilités et les contraintes propres aux nouvelles technologies et leurs répercussions sur les professions, l’éducation et la vie en général. Enfin, Slator et CSA Research jouent certainement un rôle de premier plan dans l’analyse des données de l’industrie dans le but de dégager les tendances émergentes et d’établir des prévisions pour les prestataires de services linguistiques.
Malgré toute leur richesse, ces ressources ne s’appliquent pas toujours (je vous prie de m’excuser) à notre quotidien de spécialistes. Elles manquent souvent d’un prisme propre à nos pratiques : comment s’approprier ces technologies pour nos flux de travail et notre clientèle, tout en respectant les normes et usages. Prenons l’exemple de l’engouement général pour la capacité de traduction de l’IA générative. Les traducteurs et traductrices ont rapidement cerné ses limites en matière de vitesse, d’exactitude et de confidentialité. Plutôt que de la voir comme un simple outil de traduction, nous avons perçu son potentiel pour la création de contenu multilingue simultané. Mais alors, comment l’IA générative peut-elle dans les faits enrichir notre travail, au-delà d’un usage ponctuel et anodin de ChatGPT pour reformuler des courriels, détecter des faiblesses dans des textes ou apprendre un peu de programmation?
C’est ici que nos pratiques entrent en jeu. Comme l’a montré Joachim Lepine dans son tutoriel sur Perplexity.ai, les langagiers et langagières doivent aussi maîtriser la recherche. L’un des cas d’usage les plus prometteurs pour l’IA générative est justement son potentiel de recherche et de compilation. Contrairement à ChatGPT, Perplexity.ai peut vérifier l’information, ce qui permet de lever le voile sur le fonctionnement interne de l’IA et donne ainsi aux spécialistes la possibilité de faire preuve d’une plus grande diligence.
Cela dit, comme le souligne Antoine Galipeau, toutes les solutions de recherche n’ont pas nécessairement à reposer sur l’IA. Les flux RSS, bien qu’ils existent depuis 1999, représentent un outil puissant pour trier d’immenses quantités de données et de sources, les compiler sur une seule plateforme et les structurer selon les besoins professionnels. En prime, ces flux peuvent également soutenir les efforts de spécialisation et aider à rester à jour.
Enfin, Ann Marie Boulanger nous rappelle que même les personnes les plus occupées doivent elles aussi préserver un équilibre. Elle nous explique comment l’application Balance l’a aidée à intégrer la méditation à sa routine pour lutter contre le stress et l’anxiété et améliorer son sommeil. En effet, certaines méditations proposées dans cette application sont spécifiquement conçues pour faire le pont entre la vie professionnelle et la vie personnelle, ce qui en fait une ressource précieuse pour les propriétaires d’entreprise de services linguistiques.
Restez à l’affût! Chaque mois, le comité passera en revue une technologie parmi un vaste éventail d’outils de TAO, d’aides à la productivité et d’applications axées sur le bien-être dans le but de vous offrir un aperçu concis et, surtout, des pistes pour intégrer ces outils à vos pratiques professionnelles.
Article orginal en anglais
Exciting news! OTTIAQ now has a technology monitoring committee to help you keep us with the latest trends and tools! Together, Ann Marie Boulanger, C. Tr., Joachim Lepine, C. Tr., Antoine Galipeau, C. Tr., and I (Meaghan Girard, C. Tr.) have been tasked with keeping an eye out on the ever-expanding offer of technologies out there, experimenting with those that might be useful for our members, and reporting back with some tips and tricks.
But… why another technology blog? There’s already so much great content out there! For instance, tech websites like TechCrunch and Wired can be counted on for pretty solid reporting and analysis of the latest developments in science and technology—which, let’s face it, has been pretty AI-heavy since November 2022. Then, we’ve got authorities on technology and work, such as Ethan Mollick (One Useful Thing) and Matt Beane (The Wild World of Work), who do pretty deep dives on the specific features, capabilities, and constraints of new technologies and their impacts on working professionals, education, and life. Slator and CSA Research certainly lead the way on analyzing industry data to shine light on evolving trends and forecasting for language service providers.
Despite the insight provided by these sources, they don’t necessarily (forgive me) translate to our own day-to-day work, as professionals. To wit, they lack our own unique lenses on how to appropriate these technologies into our workflows, for our clients, and in keeping with our practices and norms. As case in point, although the public went wild over generative AI’s translation capabilities, translators were quick to realize its limits in terms of speed, accuracy, and privacy, and rather pointed to its potential for simultaneous multilingual content creation. But, then, how can generative AI add value to the work of professional translators, barring using ChatGPT for “parlour prompts” such as rephrasing angry emails, identifying weaknesses in texts, and picking up a bit of programming on the side?
Herein lies the insights derived from our own situated practices. As mentioned by Joachim Lepine in his tutorial on Perplexity.ai, language professionals must also be experts of search, and one strong use case for generative AI among translators is, actually, for its search and compilation potential. Compared to ChatGPT, Perplexity.ai can actually verify information, which allows users to “open the black box” of the AI output, which makes it easier for professionals to do their due diligence.
However, as Antoine Galipeau writes, not all search solutions need to be anchored in AI. And while RSS feeds have been around since 1999, they remain a powerful tool for sifting through oceans of data and sources, compiling it on a single platform, and structuring it to the needs you set out for your own work. What’s more, RSS feeds can even support your efforts to specialize and keep current.
Finally, Ann Marie Boulanger, reminding us that even the busiest of language professionals must get back to baseline, shares how she incorporated meditation into her life via the Balance app to reduce stress and anxiety, and even improve sleep. Moreover, given that some meditations in its library are particularly geared towards creating that necessary buffer between professional and personal life, this app makes for a pretty good companion for language entrepreneurs.
So stay tuned! Every month, the committee will review one technology from among the vast expanse of CAT tools, productivity aids, and wellness apps, give you a brief overview, and relate it to your own practice.
Meaghan Girard
Laisser un commentaire