Vous en avez assez de jongler entre de nombreuses sources pour rester à jour dans vos domaines de spécialisation, suivre les évolutions terminologiques ou encore connaître les dernières tendances en matière de mode féline? (Promis, on ne juge pas les recherches d’autrui!) Et si vous aviez un moyen de centraliser tous ces renseignements? Que vous soyez un professionnel en quête d’efficacité ou un passionné cherchant à tout savoir sur vos sujets favoris, il existe une solution pour simplifier votre veille : Inoreader, le lecteur de flux RSS.
Véritable couteau suisse pour la veille, Inoreader vous permet de suivre des dizaines, voire des centaines de sources en un seul endroit. Qu’il s’agisse de blogues, de nouvelles, de revues spécialisées, de votre prochain article à partager sur LinkedIn, tout peut s’y trouver. Plus besoin de faire la chasse effrénée aux renseignements à travers des dizaines d’onglets de navigateur ouverts. Il faut se l’avouer, on est tous passés par là…
Vous avez un penchant pour la structure? Le lecteur vous permet de personnaliser le tableau de bord, de créer des dossiers, des étiquettes et des filtres, et ce, même en équipe. Vous pouvez organiser vos sources par langue et par domaine (juridique, médical, administratif, etc.). Il est de plus possible de programmer des règles qui filtrent les articles pour que vous ne voyiez que ce qui compte ainsi que des alertes sur mesure dès la publication d’un article correspondant à vos critères.
Or, comme pour tous les lecteurs semblables, l’un des principaux inconvénients, c’est le risque de surcharge. On peut rapidement se retrouver à suivre une centaine de flux distincts et imprécis. Résultat : on est alors aux prises avec des centaines d’articles qui ne parlent que de la mode canine. Un vrai cauchemar! Pour pallier cet inconvénient, il est primordial d’apprendre à se servir des opérateurs booléens (AND, OR, ou NOT) et les troncations avec l’astérisque (*) pour préciser les recherches.
Enfin, si l’outil possède bien toutes les fonctionnalités auxquelles on s’attend d’un lecteur de flux RSS, il faut un petit temps pour se familiariser avec celles-ci. Certains filtres demandent à être remaniés au début pour épurer les résultats, tandis que l’interface peut paraître chargée et intimidante pour ceux qui convoitent avant tout une solution conviviale.
Somme toute, Inoreader a tout pour plaire aux traducteurs désireux de rester informés des dernières évolutions. Toutefois, il est essentiel de l’utiliser avec discernement pour éviter une saturation de renseignements. Employé de manière stratégique, cet outil disponible gratuitement avec des fonctionnalités limitées peut devenir un atout précieux pour optimiser les recherches et améliorer la productivité (et contribuer au travail du Comité de veille stratégique… sous peine de digression).
Antoine Galipeau, traducteur agréé
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