Un article du Journal de Québec, publié le 1er mai, revient sur la proscription de l’emploi de certaines pratiques linguistiques expérimentales par la Confédération suisse. Cette décision avait été rendue publique le 13 janvier dernier par la publication d’un guide intitulé « Pour un usage inclusif du français dans les textes de la Confédération ».
« Plusieurs des nouvelles façons d’écrire que l’on propose dans un but d’inclusion ont en fait un effet d’exclusion », explique Monique Cormier, terminologue agréée qui intervient dans cet article. De fait, selon elle, les signes graphiques de marquage du genre sont illisibles par les lecteurs vocaux de reconnaissance graphique et portent ainsi préjudice aux personnes qui ont un handicap visuel.
L’article indique aussi que l’interdiction prononcée par la Chancellerie fédérale suisse porte sur l’ajout de signes typographiques servant à marquer le genre, comme dans « étudiantEs », « agent-es culturel.les », « femmes* » ou « chef.ffe.x.s » et sur les néologismes comme « iel », « froeur », « toustes », « agriculteurices ».
Lire l’article : Le Journal de Québec
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