D’après un article paru dans Courrier international le 13 juin dernier, une obstétricienne de garde californienne, qui a traité une patiente de langue maternelle taïwanaise venant de subir une césarienne, a eu le réflexe de se tourner vers Google Traduction et vers un interprète en ligne. Elle a ainsi pu déterminer que la douleur exprimée par la patiente ne venait pas de la césarienne, mais plutôt d’un problème plus ancien.
Si les règles fédérales américaines imposent aux hôpitaux de s’appuyer sur des interprètes pour certaines langues, comme l’espagnol, et de consulter par téléphone des interprètes pour les langues moins courantes, les soignants américains avouent utiliser parfois Google Traduction.
Pourtant, d’après l’auteur de l’article, selon certaines recherches récentes, l’utilisation de Google Traduction est « particulièrement risquée ».
Source : Courrier international, 13 juin 2022
Crédit photo : Pexels / Karolina Grabowska
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